La question revient régulièrement chez les professionnels du secteur : peut-on réellement survivre aujourd’hui sans recourir aux portails immobiliers ?
La réponse est loin d’être évidente, car la dépendance à ces plateformes est considérable. En Suisse romande, des sites comme Homegate, ImmoScout24, immobilier.ch et d’autres dominent le marché. Ils concentrent ce que j’appelle les clients actifs, c’est-à-dire ceux qui recherchent activement un bien à acheter ou à louer et il devient extrêmement difficile pour les agences de s’en passer. Des sondages récents que j’ai menés auprès de clients finaux confirment cette tendance.
Ceux qui tentent de contourner ces plateformes constatent une baisse significative de leur visibilité et, par conséquent, de leurs résultats.
Pour autant, peut-on vivre sans eux ? Techniquement, oui, mais cela implique des efforts considérables et un investissement important en termes de temps et de compétences. Il existe bel et bien des solutions alternatives, telles que développer son TOP of mind, un bon SEO ou passé par les campagnes sponsorisées sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn), qui permettent d’aller chercher des clients.
Cependant, ces campagnes demandent des connaissances techniques pointues en ciblage, gestion publicitaire et analyse de performance. Ce n’est pas accessible à tous sans un accompagnement ou une formation adaptée.
J’a connu aussi des petites agences, d’une ou deux personnes qui ne travaille que avec Facebook Market par exemple et leurs réseaux. Ainsi, s’il est théoriquement possible de se passer des portails immobiliers, la réalité du marché rend cette alternative particulièrement exigeante.
L’idéal reste probablement une combinaison intelligente entre portails immobiliers et stratégies digitales alternatives pour diversifier ses canaux d’acquisition et réduire sa dépendance.
Julien
Diego
Joel